Cocorico la belle trouvaille! (Ma Cocotte)

Le dernier né de chez Starck est une jolie petite douceur au nom régressif, perdue de l'autre côté du périph aux puces de St Ouen. La journée, il y a foule. Le soir, c'est toute la sphère bobo parisienne qui vient s'encanailler chez Ma Cocotte.

C'est l'ancien chef étoilé Yannick Papin qui s'est chargé de la carte: délicieuse & complètement au poil. La carte des cocktails est franchement appétissante avec des mélanges plutôt osés qui changent des mojito traditionnels (c'est sympa le mojito mais bon, comme les coquillettes au beurre on finit par s'en lasser). Carte des vins courte mais qui envoie son pesant de tanins.

Ca donne faim!

Premier round: Au choix "les grandes assiettes à partager" ou les entrées à la carte plus classiques. On a craqué pour le saumon fumé espuma de Yuzu servi en mode sashimi avec cette parfaite petite crème de yuzu (une sorte de mix citron-mandarine venu d'Asie). Poisson fondant et bien coupé, espuma parfait pour réveiller avec légèreté la bête rose (et petit clin d'oeil de kif en découvrant la vaisselle aussi coquine que bavarde). Il y a aussi une petite salade de lentille de l'Atlas, une assiette de foie gras bien grassouillette (et son petit chutney de mangue), des oeufs durs mayo (tradi) au curry (et hop on relève tout ça!).

Ma cuisse, mon saumon.

L'amour dure trois heures (Hôtel Amour)

L'Hôtel Amour est un classique du 9ème arrondissement. On y va si souvent qu'on oublierait presque de vous en parler (et de prendre des photos). 

C'est pourtant un succès à chaque fois qu'on y passe. Le type d'adresse qu'il est bon d'avoir en tête, pour un dîner en amoureux ou "about to be" méga cheesy, mais bon c'est un peu le thème du restaurant quand même). Ca marche aussi très bien pour des retrouvailles entre copains ou en petit groupe.

Nourriture simple : tartare de boeuf, poulet & légumes rôtis. On a aussi un souvenir impérissable d'un risotto citronné aux Saint Jacques... En revanche, si on devait choisir entre entrées et desserts, on recommanderait plutôt les entrées.
Le lieu n'est pas trop cher (addition à 20-25€ pour plat + vin) pour un bistrot branchouille mais agréable. Et le service est vraiment sympa.

A deux ou en groupe, c'est le genre d'endroit ou on oublie le temps qui passe autour d'un verre de rouge (on y passerait pas trois ans non plus, mais trois heures sont assez rapidement écoulées).

Pensez toujours à réserver sous la verrière (petit lieu de verdure fort appréciable en plein 9ème où les feuilles vertes se comptent sur les doigts de la matin), surtout en été !

Hôtel Amour
8 Rue de Navarin, Paris 9ème 
01 48 78 31 80
 http://www.hotelamourparis.fr/

Tout est bon dans ... (La Salumeria)

Si vous connaissez déjà La Pizzeta, petite pizzeria romantico-trendy de l'avenue Trudaine, vous allez adorer son annexe, la Salumeria, pour son côté plus gourmand-friendly qui donne envie de réserver illico un A/R pour Napoli!

La jolie petite salle est cosy, avec une lumière tamisée tout-comme-il-faut et des banquettes bien confortables pour passer la soirée.

La petite salle qui sent bon l'huile d'olive.

Au menu deux possibilités: 

• La carte du resto adjacent, La Pizzetta, avec ses primi, ses pizza (pizze pour les puristes) qui sentent bon la casa-della-nona, ses pasta et tout le toutim italien
• Le menu à l'ardoise spécifique à la Salumeria, avec un choix un peu plus complet. Ce soir là: une bonne petite piadina à la copa, roquette, parmesan ou encore une burrata (qui vaut largement son pesant de crème!) accompagnée de ses petits légumes en mode antipasti ou encore une petite salade au poulet "scomposta" au vinaigre balsamique (il y avait aussi un risotto aux cèpes et plein d'autres bonnes choses..)

Les desserts sont également un bonheur des sens: le tiramisù vous rendra heureux pour le reste de la soirée (ou de la semaine même!).

Et pour se mettre dans l'ambiance (pas besoin de réserver la semaine):

La Salumeria (sur la droite de la Pizzeta)
20 Avenue Trudaine  75009 Paris
http://lasalumeria.fr/ (fait aussi traiteur pour les paresseux qui veulent tester à la maison)

Lost in translation (Tokyo Eat)

Une adresse à toujours avoir en tête pour un petit dîner dans un cadre trendy. 

Le Tokyo Eat, c'est le restaurant hype par excellence mais qui sait quand même garder un côté cool. 

Cadre chaleureux et arty

On aime : 

• Le service, jeune et sympathique
• La terrasse incroyable l'été, et les plaids prêtés pour les frileux quand la brise devient fraîche
• On peut y faire des dîners de groupe
• Le cadre ! Immense salle avec des jeux de couleurs et de formes en plein musée d'art moderne... Très lost in translation justement.

Une farandole de desserts

• La carte, son ampleur et les petites touches d'humour à l'intérieur

Chaud chaud chaud devant! (L'Ebouillantée)

(Next time promis on met de vraies photos yummy.)

Un cadeau bonus de pré-Noël: l'Ebouillanté s'étend sur les escaliers pavés devant l'Eglise Saint Gervais. Les maisons médiévales alentours nous plongent dans un hors-temps très agréable pour peu que l'on vienne de traverser le Marais en mode coude-à-coude-botte-à-botte.
Une petite terrasse permet l'été de bronzer tranquillement à l'abri de la foule parisienne (surtout en ces périodes pré-Noël où marcher sur le trottoir est un vrai parcours du combattant). L'hiver, des petits (frileux s'abstenir) calorifères nous permettent de déguster tranquillement un choco chaud sur les pavés. Difficile de faire plus charmant.
Plus sérieusement: la carte, d'inspiration méditerranéenne, a pour spécialités des bricks à la pâte fine et croustillante (Mmmm ça sent bon le soleil!), de grandes salades franchement fraîches (grecque, carottes/orange/amandes, ...) ou encore de bonnes brouillades d'oeufs à tous les goûts.

Vous ne serez pas en reste devant les desserts servis généreusement: strüdel fondant, cheesecake crémeux et autres tartes qui valent leur pesant de sucre. La carte des boissons est hallucinante de bonheur: large choix de thés de qualité (mon coeur chavire pour le Genmaïcha et autres thés verts bien représentés...), jus de fruits frais ou encore d'étonnants mélanges tels que le jus de pomme chaud/cannelle/gingembre, le lait/miel/cannelle, ... parfait pour un goûter de choix dans le quartier.

La petite salle à l'étage est bruyante mais reste intime et agréable pour déguster, au détour d'une balade, un bon déj. On ne parlera pas du brunch (à date non testé) mais la formule à 21€ nous fera revenir (boisson chaude, jus de fruit fraîchement pressé, gâteau pomme/cannelle et brouillade d'oeuf/saumon/cumin).


L'Ebouillantée, 6 Rue des Barres, 75004 Paris

Pas de buzz mais... (L'Eclair)

D'habitude le 7ème on le traverse plutôt en bus, mais cette fois on a décidé de s'y arrêter.

L'éclair c'est un petit bar/restaurant chaleureux: ça braille, ça fume, ça mange. Une petite terrasse étroite permet aux fumeurs de s'y délecter été comme hiver, tandis que la salle, étroite mais cosy, rassemble les combos gagnants habituels: chaises en fer chinées, tables en bois et serveurs-chemise-à-carreaux-lunettes-hipsterisées.

On a testé le diner sous le format "apéro-qui-s'éternise" avec: sangria de la maison servie au pichet (pas trop mauvaise, pas trop cheap, pas trop sucrée = "on pourrait avoir la même chose svp?").
Une planche de rillettes/cornichons et une composée d'un "beau morceau" de cantal venaient égayer la table (hola pour le pain croustillant à souhait et qui devait venir de l'une des très bonnes boulangeries du coin).

A défaut d'avoir pris des photos, "un beau morceau" de Cantal pour vous faire saliver un peu (digne de celui dégusté hier!)

La carte des desserts joue elle aussi les maracas de la gourmandise, en format "plateau de desserts": cheesecake copieux, tarte aux poires ou tatin, brownie au lourd pesant de choco, ...  On s'est toutefois laissées tenter par un autre pichet de sangria (c'est sucré donc ça compte non?). Donc pour les desserts, il faudra y retourner...

On retient: l'accueil chaleureux, la qualité du service, les petits plats sympas et plutôt bons. Allez, on traverse la Seine et on y va!

L'Eclair, 32 rue Cler, 75007 Paris
(Pas besoin de réserver, pour une fois à Paris la spontanéité est possible!)

Gimme shelter! (Mama Shelter)

Hôtel, restaurant, rooftop estival, pizzeria, bar, terrasse...  Mama Shelter c'est loin mais c'est bien! On a testé le restaurant un soir de retrouvailles entre copines. La salle s'étend à perte de vue avec un joli bar central qui donne le la (prévoir un peu de temps pour faire le choix parmi la liste des "incroyables cocktails"), les plafonds sont bas (noirs et gribouillés à la craie), l'ambiance est cosy comme à la maison (babyfoot dans le fond, tablées qui se suivent, ...).

Chez Mama on y mange bien. Pour commencer il y a le caviar d'aubergines à la coriandre, le saumon fumé maison avec sa crème de wasabi ou encore le saucisson avec radis roses et son beurre de fane (toutes les entrées sont à 9€).

Pour les plats, même choix cornélien, heureusement il y en a pour tous les goûts (carnivore, végétariens, végétaliens, ...). Pour les envies régressives il y a la cocotte de coquillettes avec son jambon mostellos et son oeuf mollet, la panière de légumes vapeur (pas testé... peut être un peu boring mais bon si c'est là c'est sans doute bon). Il y a aussi (et surtout) les plats à partager comme le poulet rôti entier avec la purée maison (un miaaaAAAm à 49€), mais du coup, on ne peut plus piquer dans l'assiette du voisin...

Parce que l'on ne rechigne devant rien, on poursuit sur une carte des desserts bien heureuse. Hola très spéciale pour le hot fudge caramel dont la combinaison chaud/froid ne laisse pas indifférent (glace vanille voluptueuse saupoudrée d'amandes pilées et son coulis de caramel chaud-chaud!). Il y a aussi le moelleux au carambar (Aïe caramba!) et une fois encore le baba au rhum à partager (énormissime) qui rend complètement baba!

Le hot fudge. Chaud devant! 

Ce n'est pas la taille qui compte (Le Minipalais)

Il y a le Grand Palais. Il y a le Petit Palais. Pour l'art du goût, il y a aussi le Minipalais. Une carte composée par Eric Frechon (chef du Bristol), une terrasse romantico-magnifiquissime l'été, une vaste salle aux plafonds hauts. Pas si mini le palais...

La terrasse (vue estivale only!)

Pour commencer et apaiser les faims les plus criantes, il y a les gougères en amuse-bouche (enfin, cette fois là on n'y a pas eu droit. Pénurie? Crise? Punition? Dommage...). Une savante carte des entrées avec sucrines parmesan pour les demoiselles (9€). La palme revient encore et toujours à la burrata et son prosciutto, tous deux étalés finement sur l'assiette (une sorte de double-couverture de gourmandise) accompagnés d'un pain fraîchement grillé.

Le Murmure

Parfois, on a besoin de choses simples. Et d'endroits simples également.
Si vous habitez dans le 15ème arrondissement, du côté de Boucicaut, le Murmure fait très bien l'affaire.
Pour un dîner, un déjeuner, un café ou un verre, avec sa terrasse et sa grande salle, on y trouve toujours de la place et une carte simple qui nous convient bien.

A noter que l'été, la terrasse (au soleil) est particulièrement sympathique.

On recommande en particulier les salades, qui sont copieuses, pas trop chères (13,5€) et avec une touche d'originalité.

On aime:

• La simplicité du lieu
• Une carte variée
• Les petits prix doux

On aime moins:

• Le service un peu trop chiadé pour un endroit simple

Le Murmure

108 rue de la Convention

75 015 Paris

01 45 54 40 18