Pizza au carré (Pizza di Loretta)

Le 9ème arrondissement est devenu le hot spot de la pizza (la référence étant la Pizetta). Aujourd'hui, parlons de Pizza di Loretta qui propose non pas des pizzas rondes classiques mais plutôt des "Pizza al taglio" comme diraient nos amis de l'autre côté des Alpes. 

Quand tu entres chez Pizza di Loretta, la première chose que tu vois, ce sont ces grandes pizzas rectangulaires, de toutes sortes et pour tous les goûts, qui sont présentées à l'entrée dans une vitrine.  

Une manière de dire "voilà à quoi tu dois t'attendre" et ça te met l'eau à la bouche. 

Si tu souhaites dîner en salle, arrive à une heure pas trop tardive sinon la salle fait comble. Il y a aussi l'option à emporteri (si tu es un heureux chanceux et que tu habites dans le quartier). 

Le chef, en salle ou derrière les enfants, nous appelle "les enfants". Il a une petite bouille de Super Mario avec son tablier et sa casquette, uniforme de rigueur de la pizzeria. Il a un bon accent français, mais pas de doutes, tous les commis/serveurs qui l'assistent nous viennent bien directement d'Italie (et ont presque du mal à comprendre la commande, c'est ce qui fait tout le charme de l'endroit - d'ailleurs si tu as du mal à te faire comprendre il suffit de te lever et de pointer du doigt la pizza que tu veux - PRA-TI-QUE). 

Tu choisis donc ta pizza, ton serveur t'en découpe une tranche en fonction du nombre de personnes (pour nous c'était 6) et elle arrive sur la table découpée en petites parts rectangulaires pour que chacun puisse se servir. Avec ce système, on peut tester quasiment toutes les pizzas présentées (si jamais tu avais du mal à choisir...). Notre reco : prendre un mix et une bonne bouteille de vin (voire deux ou trois...). Mention spéciale pour la pizza à la truffe qui était incroyable (mais pas sûre que vous la retrouviez car chaque jour les pizzas sur le comptoir changent).

La salle de Pizza di Loretta est sympathique : petites tables en bois, grande verrière sur les cuisines qui approvisionnement le comptoir en pizze régulièrement, photos de familles italiennes sur les murs pour rappeler l'origine du lieu...

Côté prix, c'est plutôt un bon plan (sauf si tes potes sont vraiment des ogres): le prix est fonction du poids de la part de pizza commandée, chaque pizza ayant un prix différent en fonction des aliments/ingrédients utilisés. De notre côté, on s'en en sorti pour 15€ par personne, vin compris (dans d'autres pizzerias, ça serait juste le prix de la pizza toute seule !).

Pizza di Loretta
62 rue Rodier, Paris 9ème

Du design au burger (Allen's Market)

On connaissait Joe Allen et ses burgers de choix dans une ambiance outre-atlantique vraiment cosy; Allen's Market c'est la version "dîner design des temps modernes", quoique avec une carte toute aussi appétissante.

La carte, justement, est assez fat: plusieurs plats du jour, qui permettent de s'éloigner des burgers, des salades, format entrée ou plat et évidemment les incontournables burgers. Aussi, des breakfasts et des desserts.

Côté plat, on fait light ce soir là, avec une salade de légumes croquants et burrata. Evidemment, quand il y a de la burrata, c'est toujours un très bon choix. Juste une petite hésitation sur l'endive, qui n'était pas au top du top (comment était-elle cuite ? bonne question, elle était surtout dure).

La Caesar Salad (attention, c'est notre spécialité, bientôt un livre-répertoire-typologie sur les "Caesar autour du monde") était bien copieuse. Sauce maitrisée à la perfection (c'est un peu ce qui donne le la de la salade): ni trop mayonnaiseuse, ni trop abondante. Poulet frais, mais petits croutons (du pain à burger grillé/recyclé) un peu trop revenus dans l'oignon. J'avais, encore le lendemain, du mal à parler sans que "Prenez un chewing-gum Emile" ne me revienne en boucle.

Une caesar poulet bien comme il faut!

Les desserts sont parfaits. On a longtemps hésité entre le crumble et sa petite boule vanille qui avait l'air redoutable et on a flanché pour le cheesecake et son coulis de fruits rouges sur les conseils du serveur. Un classique, mais vraiment bien maîtrisé. La tranche est bien gourmande, ça nous suffit à deux.

Une bonne tranche de smilecake...

...prise sous toutes ses coutures.

Saut gourmand (Le Mouton Noir)

Avec sa devanture verte acidulée, difficile de ne pas remarquer le Mouton Noir, juste en face du célèbre Paris-Hanoï. 

Ce petit restaurant de quartier propose une carte épurée : 3 entrées, 4 plats, 3 desserts et basta! Tous revisitant les grands classiques de la cuisine : des plats sans extravagance mais une cuisine gourmande donc.

Comme plat, nous avons choisi les gambas, qui étaient succulentes, avec une sauce légèrement sucrée qui se mariait parfaitement avec la Purée.

Queues de gambas, purée de la maison.

Le mi-cuit d'espadon était, lui aussi, plutôt bon, accompagné de son pesto vert maison et de la fameuse Purée (une bonne plâtrée histoire de bien caler la faim...).

Un espadon et son pesto, un!

O Sole Mio (Gemini)

Avec ce soleil qui pointe, on a récemment eu envie d'une assiette chantante, aux couleurs pétillantes et aux saveurs prononcées. Quoi de mieux qu'un italien pour ça ? 

Gemini est un restaurant de quartier (Vaneau) qui répondait à tous ces critères avec une carte fournie, proposant principalement des antipastis, des pâtes, des pizzas et quelques plats typiquement italiens. En même temps, vous nous direz qu'un italien à Paris, ça court quand même pas mal les rues... alors pourquoi celui-ci sortirait du lot ? 

Malgré sa décoration moderne, qui ne nous fait pas vraiment penser à la Trattoria purement italienne avec la mamma aux fourneaux, on y déguste des assiettes traditionnelles de pâtes savoureuses, comme à Rome ou à Milan. 

Pour nous, c'était Pasta alla norma avec une bonne couche de ricotta, d'aubergines cuites à point et de tomates. DE-LI-CIEUX. Résultat, nous étions tellement absorbés par la dégustation qu'il ne restait bientôt plus rien à photographier quand on s'est rappelé de notre devoir de bloggueuse... aïe.  

Il basilico

Et pour faire un parcours sans faute, on a ensuite enchaîné sur un tiramisù qui était à peu près aussi imposant que notre plat de pâtes. Pas de doute quand on le voit arriver, on dîne dans un restaurant qui sait quelles sont les valeurs sûres et comment les plats sont servis en Italie.

Côté café gourmand, on a également été très bien servi...

Mini tira, pannacotta et biscuits à la crème de citron

Côté déco, Gémini offre un cadre sympathique et moderne (planches en bois aux murs, verrière, miroir pour aggrandir la pièce, plafonniers aux aspects un peu industriels...). Côté ambiance, le restaurant, un samedi soir, était visiblement plébiscité par la jeunesse du 7ème arrondissement. La salle était pleine toute la soirée.  

Service impeccable et sympathique, avec de bonnes recommandations sur le vin.

Addition pas trop salée (24 € par personne pour plat, 1 verre de vin et dessert)

Gemini

83 rue Vaneau, Paris 7ème

Cocorico la belle trouvaille! (Ma Cocotte)

Le dernier né de chez Starck est une jolie petite douceur au nom régressif, perdue de l'autre côté du périph aux puces de St Ouen. La journée, il y a foule. Le soir, c'est toute la sphère bobo parisienne qui vient s'encanailler chez Ma Cocotte.

C'est l'ancien chef étoilé Yannick Papin qui s'est chargé de la carte: délicieuse & complètement au poil. La carte des cocktails est franchement appétissante avec des mélanges plutôt osés qui changent des mojito traditionnels (c'est sympa le mojito mais bon, comme les coquillettes au beurre on finit par s'en lasser). Carte des vins courte mais qui envoie son pesant de tanins.

Ca donne faim!

Premier round: Au choix "les grandes assiettes à partager" ou les entrées à la carte plus classiques. On a craqué pour le saumon fumé espuma de Yuzu servi en mode sashimi avec cette parfaite petite crème de yuzu (une sorte de mix citron-mandarine venu d'Asie). Poisson fondant et bien coupé, espuma parfait pour réveiller avec légèreté la bête rose (et petit clin d'oeil de kif en découvrant la vaisselle aussi coquine que bavarde). Il y a aussi une petite salade de lentille de l'Atlas, une assiette de foie gras bien grassouillette (et son petit chutney de mangue), des oeufs durs mayo (tradi) au curry (et hop on relève tout ça!).

Ma cuisse, mon saumon.

Voyage à Kyoto (Guilo Guilo)

Pour ceux qui veulent voyager et épater leur palais le temps d'une soirée : Guilo Guilo, c'est tout ce qu'il faut retenir. 

Perché sur notre colline parisienne préférée (Abbesses, Montmartre), ce restaurant gastronomique tenu par un chef de Kyoto détonne.

2 services, le premier à 19h et l'autre à 21h30, Guilo Guilo fait table pleine tous les soirs. Et pour cause... si vous êtes un amateur du Japon, vous serez ravi ! Des saveurs inconnues, une présentation hors norme, une vue sur tout le travail en cuisine, tout chez Guilo Guilo nous invite à découvrir cette culture si lointaine et différente.

Commençons par l'assiette : on y déguste un menu composé de 7 bouchées / plats d'inspiration japonaise, qui nous sont expliqués et décrits lorsqu'ils arrivent. Tout est parfaitement exquis et raffiné. Des ingrédients japonais ou inhabituels nous sont présentés et sont pourtant dégustés sans hésitation (langue de boeuf, palourdes...). Je laisse les images parler d'elles-même pour décrire ce que nous avions dans l'assiette. 

Petits poissons frits avec sauce au poivron

Bouchées japonaises

Une mention spéciale pour ce plateau de 5 bouchées, en entrée, qui a eu la particularité de nous étonner à chaque croc, par le travail des ingrédients, la forme et la texture des bouchées, et le mélange des saveurs (de droite à gauche : thon crû mariné, poulpe sauce soja, gelée contenant du poisson, calamar au wasabi et un chou de bruxelles travaillé). 

Calamar sauce wasabi

C' est bon, c'est bio, c'est ... bento (Nanashi)

Amis du BBB (bon, bio, bento), bonjour :) 

Chez Nanashi, on vous accueille avec des cageots de légumes dès l'entrée (réelle utilité ou déco bobo: mystère!) mais en tout cas ça donne envie. Rien de nouveau dans cette merveilleuse petite enseigne (qui ne cesse de s'étendre), mais une valeur sûre pour une envie de douceur dans l'assiette.

Au menu: des plats à la carte tendance asiatique revisité à la sauce locale (c'est la merveilleuse Kaori Endo, ancienne de Rose Bakery qui est aux fourneaux) ou des bentos, l'incontournable du menu. 

Le Bento, c'est quoi ? c'est un côté froid, un côté chaud pour tous les goûts : viande, poisson ou végétarien. Le bento est servi sous forme de deux petits plateaux, ce qui semble donner un aspect rationné quand ça arrive sur la table, mais ne vous y fiez pas, promis, on sort le ventre bien replet. 

Au niveau de "ce qu'il y a dedans", la promesse du bento, c'est "que de bonnes choses pour ton corps". Céréales complètes, des protéines et de la verdure avec un méli-mélo de crudités & légumes cuits accompagnés d'un assaisonnement parfait (pas trop de sel ni trop de vinaigrette côté légumes froids).

Bento végétarien: quinoa/raisins et salades mixtes de légumes du jour.

Un burger Yankee chic! (Ralph's)

Une fois n'est pas coutume: une bonne petite adresse germanoprasnob de la rive gauche où l'ambiance yankee chic sent bon la fin de l'hiver. Murs boisées, banquettes profondes, où s'entreposent coussins replets, donnent envie de passer l'hiver entier dans cet ancien hôtel particulier du XVIIe, où le service est aussi dynamique et souriant que poli. Attention, la version estivale est toute aussi charmante avec un patio bien fleuri-cosy qui ne laisse pas indifférent.

Le menu repose sur une gastronomie à l'américaine avec au top du kif les burgers qui valent leur pesant d'onion rings! Le Ralph's et ses frites maison n'ont rien à envier aux bobo-burgers qui fleurissent dans le tout Paris (un brin plus chers c'est clair, mais franchement très bon!).

Menu in English only!

Les entrées sont simples mais gourmandes (sauf les gambas qui se battent à trois dans un petit rince-doigt), comme le gâteau de crabe bien moelleux ou encore cette petite salade de betteraves rôties accompagnées de chèvre chaud et de noix caramélisées. Ah oui, j'allais presque oublier, des 'olives panées' sont proposées en apéro (comme ça c'est étonnant et semble grassouillet mais promis c'est excellent!).

Petite entrée colorée (betteraves/choux/chèvres/ noix rôties).

Concernant les plats, les burgers sont replets et bien costauds (notamment le pain hautement brioché) accompagnés de trois sauces Heinz (moutarde/mayo/ketchup) format mini qui donnent envie de hurler à l'américaine "Ohhh that's soooo sweeet!" (mais on ne l'a pas fait). On aime ce contraste tradi-marques-mass-market-US présentes sur la table chic à nappe blanche.

Un burger bien gourmand (version tuna-burger).

Ralph's nous propose également un large choix de viandes ou de poissons (le saumon rôti -cuisson parfaite- sur lit d'endives et poireaux légèrement relevés au miel par exemple).

"Ralph's" jusque sur l'assiette!

La carte des desserts n'a rien d'étonnant: on retrouve tous les classiques du genre avec le cheesecake new-yorkais crémeux à souhait généreusement agrémenté de fruits de saison ou encore le carrot-cake à plusieurs étages qui donnent envie de manger plus souvent nos cinq fruits et légumes par jour (et of course le brownie ou l'apple-pie).

THE american cheesecake.

On aime enfin la dernière petite attention servie avec le café: le popcorn revisité et agrémenté de cacahuètes grillées pour finir sur une touche sucrée et colorée.

Popcorn et cacahuètes grillés/sucrés du café.

Ah, le hic c'est quand même l'addition: réservez plutôt pour les grandes occasions (ou préférez un burger de chez Blend/CQF/Big Fernant and co).


Ralph's (réservez!)
173 Boulevard Saint-Germain  75006 Paris

01 44 77 76 00

Le Shanghaï des années 30 (Le China)

Aujourd'hui, pour des occasions comme un anniversaire ou un évènement à fêter, on vous propose de découvrir un restaurant un peu trendy qui propose des saveurs asiatiques : Le China.

Bar

Alors le China, c'est tout d'abord un très grand bar autour duquel on peut venir déguster des cocktails (ou autour duquel on peut attendre sa table). C'est sur ce bar qu'est servi le brunch le week-end (buffet à volonté pour 28E, avec un stand proposant des dims sums, on le recommande également, il est top).

Le China possède une très grande salle, (mais finalement peu de tables) avec notamment des tables avec de grands canapés en cuir dans lesquels on s'enfonce une fois avoir avalé son plat (bonheur). Côté décor, tout est là pour nous ramener dans l'atmosphère de la Chine des années 30 : on baigne dans une ambiance rouge (comme vous pouvez le voir sur les photos), il y a du bois laqué partout, et le sol couvert d' un damier blanc et noir au sol. Notre dîner est accompagné d'une petite musique lounge en fonds sonore, dont le volume augmente au fur et à mesure de la soirée. Côté population, il y a de tout : des petits parisiens, des vieux-beaux ambiance Costes, des touristes et des gens comme vous et nous. 

Un cocktail avec du lychee

Vin, gouaille et fromages! (Les Caves Populaires)

Pour continuer sur la lancée du  "Où déguster une bonne petite planche/ Accompagnée d'un bon pinard/ Dans une ambiance franchement pittoresque" on vous propose les Caves Populaires rue des Dames, aux Batignolles.

On boit (bien), on mange (bien), on s'entend (mal) et ça vaut vraiment le coup! On se surprend à parler à ses voisins; on demande une planche mixte, puis une seconde et une dernière bouteille pour la route!

Les planches sont plutôt généreuses et de bon prix (mais pas non plus d'une qualité irréprochable: on ne vient pas pour le côté gourmet-gourmand mais plutôt pour l'ambiance vraiment pop-locale du quartier!)

Petite illustration de l'ambiance:

Un conseil: arrivez tôt (19h) si vous êtes nombreux ou... soyez prêt à partager un tabouret, un coin de table ou de macadam!

Les Caves Populaires
22 Rue des Dames  75017 Paris
01 53 04 08 32

Le beurre, l'argent du beurre et... (La Grande Crèmerie)

On ne vous parle pas souvent du 6ème. Pour cause, on a l'impression que tous les restaurants sympas sont concentrés rive droite. 

Et bien preuve que non, La Grande Cremerie est là pour relever le défi. 

Menu dans un vinyl

Au menu, de l'apéro : viande, poisson ou fromage... Sauf que : la viande et le poisson sont le plus souvent des terrines/pâtés/boites/conserves que l'on peut aussi acheter pour emporter chez soi (moyennant la somme de 12-14€). Quand au fromage, il est servi en planche ou en entier (un chèvre par exemple). La grande Cremerie fait donc office de restaurant à grignotage et d'épicerie fine. 

Terrine de Lapin au Calvados

Côté goût, on retrouve donc les petits plaisirs simples d'une bonne terrine, accompagnée de cornichons et salade verte. Puis un chèvre frais avec confiture de poires au safran. Rien d'extravagant au menu, la Grande Cremerie table donc sur des choses simples, mais de bons produits. Le tout généreusement accompagné de pain de campagne. 

Glamour vs Trivial (Pamela Popo)

Alerte petite pépite à St Paul : le Pamela Popo. 

On a testé le brunch et le dîner. 

Côté dîner, on a accès à une carte assez travaillée avec des ingrédients assez inhabituels : du crabe, des oeufs de caille, du foie gras, des canettes... On aime ce choix très large entre les poissons et les viandes (et non deux de chaque uniquement), qui nous laisse à penser qu'il y a un véritable travail en cuisine et une recherche du goût dans des produits variés. 

Salle à l'étage

On ne s'est pas laissé aller à faire entrée plat dessert, mais on a opté pour un pavé de cabillaud, écrasé de pommes de terre, noisette et citron. C'était top, pas trop copieux (nickel pour un repas du soir, on ne sort pas en ayant l'impression de manger 3 kilos de pommes de terre), avec un beau dressage dans l'assiette. La noisette venait donner un petit goût exotique en plus.

De bonne guerre! (Le Café de Mars)

Une cuisine savoureuse, un accueil chaleureux, une salle toute cosy: le Café de Mars est une référence du quartier. Après la Laiterie Sainte Clotilde (on fera un ptit post une prochaine fois sur celui là aussi), les gérants ont remis ça avec un bistrot heureux pour les papilles.

Le menu change toutes les semaines, quoique toujours de  même inspi: plutôt du genre franco-french avec des ingrédients de saison (et de très bonne qualité). Une bistronomie parfaitement maitrisée.

Petit exemple glané sur internet (on a pas sorti l'appareil ce soir là...).

Ce soir là, en entrée, on a testé la trévise rôtie (une salade italienne, perso je ne connaissais que la ville donc bon, assez étonnée sur le coup) accompagnée de sa bufala ronde comme une petite boule de glace et à l'assaisonnement tip-top qui fleurait bon l'Italie. Il y avait aussi des feuilletés d'agneau bien croustillants, une soupe de champi et céleri (je crois) pour réchauffer les frileux, ...

En plat de consistance: une liste de 4-5 plats qui font rêver (en mode "on veut tout goûter!"):

• Le filet de boeuf nature (ou en croustade) accompagné de sa purée de PDT maison qui était un gros kif (et c'est une ancienne végétarienne qui parle!). Viande tendre à souhait, cuisson maitrisée = le genre de plat qui donne envie de faire "Mmmmm" à chaque bouchée. 
• Le bacon cheese ou le cheese burger accompagnés de pommes grenailles maison (toujours) qui sauront satisfaire les burgerophiles exigeants
• Et pour les moins carnivores: une petite daurade sympathiquement accompagnée d'épinards.

Même constat pour les desserts (et le fromage que l'on a aussi testé): on aime. Le cheesecake est simple mais efficace. Le gâteau au choco avait l'air pas mal non plus (mais il a été englouti si rapidement que je n'ai pas pu tester...).

Bon voilà. La messe est dites. Le Café de Mars c'est l'une des adresses fiables du quartier. De la rive gauche toute entière même.

(Et promis, la prochaine fois on vous prend des photos!)

Pour se mettre dans l'ambiance du bistrot:

Le Café de Mars
11 Rue Augereau  75007 Paris

01 45 50 10 90

www.cafedemars.com

L'amour dure trois heures (Hôtel Amour)

L'Hôtel Amour est un classique du 9ème arrondissement. On y va si souvent qu'on oublierait presque de vous en parler (et de prendre des photos). 

C'est pourtant un succès à chaque fois qu'on y passe. Le type d'adresse qu'il est bon d'avoir en tête, pour un dîner en amoureux ou "about to be" méga cheesy, mais bon c'est un peu le thème du restaurant quand même). Ca marche aussi très bien pour des retrouvailles entre copains ou en petit groupe.

Nourriture simple : tartare de boeuf, poulet & légumes rôtis. On a aussi un souvenir impérissable d'un risotto citronné aux Saint Jacques... En revanche, si on devait choisir entre entrées et desserts, on recommanderait plutôt les entrées.
Le lieu n'est pas trop cher (addition à 20-25€ pour plat + vin) pour un bistrot branchouille mais agréable. Et le service est vraiment sympa.

A deux ou en groupe, c'est le genre d'endroit ou on oublie le temps qui passe autour d'un verre de rouge (on y passerait pas trois ans non plus, mais trois heures sont assez rapidement écoulées).

Pensez toujours à réserver sous la verrière (petit lieu de verdure fort appréciable en plein 9ème où les feuilles vertes se comptent sur les doigts de la matin), surtout en été !

Hôtel Amour
8 Rue de Navarin, Paris 9ème 
01 48 78 31 80
 http://www.hotelamourparis.fr/

Amore, acqua e pasta fresca! (Il Pastificio)

Sitôt découvert, sitôt testé: on aime, on like, on recommande cet excellent petit italien caché entre la folie de la rue Montorgueil et la rue Montmartre. Si vous êtes amoureux des bons produits ou de la cucina italiana, ce lieu est le bon!

Le menu: en entrée, on a opté pour du light (et du plus costaud) avec l'assiette de petits carciofi bien rondouillets et celle de scamorza fumé (un fromage lui aussi bien rondouillet pour les ignorants des bonnes choses). Les deux sont au top!

Des petits artichauts qui attendent d'être mangés.

Le scamorza accompagné de petits légumes assaisonnés

On a rapidement poursuivit sur une pasta de choc (choix plus vaste de plats à la carte) parce qu'elles sont faites maison et que, bon, le (très) charmant serveur (sosie parfait du chanteur Raphaël version italienne) a pris beaucoup de son temps pour nous expliquer en détails le fonctionnement du menu (au choix: un type de pâtes à agrémenter d'une sauce... c'est simple, mais avec l'accent ça sôônne miou qué ça). Et si vous ne savez pas vraiment, demandez au serveur quel assaisonnement il recommande pour les pâtes que vous aurez sélectionnées (en Italie, la pasta est un art avec des règles et associer la bonne pâte au bon assaisonnement est un art difficile).

Fêtez l'année du serpent (Yoom)

Pour célébrer à notre manière le passage à l'année du serpent, on a testé Yoom: le restaurant de Dim Sum de la rue de Martyrs (qui n'est pas nouveau, mais un classique du genre à l'heure de la nouvelle année chinoise!).

Et 1 et 2 et 3 Dim Sum!

Pour 25 euros, on a testé le menu dégustation de dim sum. Et il y en avait pour tous les goûts: poulet/cacahuètes grillées, boeuf/gingembre et autres goûts qui allument bien les papilles. Le tout savoureusement épicé. Au final, notre charmante petite assiette s'est remplie d'une quinzaine de dim sum cuits à la vapeur, avec en accompagnement un riz aromatisé aux champignons (plutôt bon). 

Tapas modernes (Belmont)

C'est à deux pas de la rue Montorgueil que Belmont vient d'ouvrir ses porte dans l'ancien showroom de Christian Audigier. L'entrée est plutôt spectaculaire: enseigne lumineuse plus que voyante, belle hauteur de plafond (6m il parait! plutôt rare à Paris d'avoir le sentiment d'avoir de l'espace), on rentre dans un duplex avec escalier imposant et du joli mobilier chiné ici et là.  

Pizzeta maison.

Belmont ce n'est pas un diner à l'américaine de plus (on aurait pu y manger un burger de plus), mais plutôt un resto d'inspiration US/ cuisine internationale/ servi sous forme de tapas. Compliqué? Non, au final c'est assez simple. On commande des tapas froides, chaudes, des sides orders et on partage tout gaiement avec le reste de la table (ceux qui ne supporte pas que l'on vienne picorer dans leur assiette, s'abstenir). 

C'est convivial donc, mais on regrette quelque peu le manque d'homogénéité de la carte : On a hésité entre les tapas sophistiqués (ceviche de daurade, carpaccio de St Jacques...) et des tapas d'inspiration plus classique (Mini-burgers, guacamole). Du coup on ne sait pas trop ou donner de la tête et ni comment mélanger les goûts. La carte est vaste cependant, on a le choix. 

La salle vu du fond (oui c'est bien une projection de film en haut à droite!

Le cheesecake plutôt good.

Un service au taquet, mais on met ça sur le fait qu'il n'y avait pas grand monde dans la salle.
On met une mention spéciale pour le projecteur avec les films en noir et blanc sur le mur. Très original et agréable.

Pour les amateurs de repas modernes donc.

Belmont
86 rue Réaumur
75 002 Paris
http://www.belmont-restaurant.fr/

Besoin de vacances ? (Ile de la Réunion)

Pour une cuisine qui change un peu dans un petit restaurant de quartier, on recommande la cuisine de "l'île de la Réunion".  Cuisine et restaurants peu connus de cette destination, mais qui ont le mérite de procurer des repas simples, originaux et bons.

La carte propose une grande variété d'entrées et de plats, mais on a testé un plat "classique", le Rougail saucisse, sauce tomate relevée avec des épices, mélangée à de la saucisse et avec du riz. Des aliments simples à priori mais le tout donne des saveurs originales.

Rougail Saucisse

Mention spéciale pour la présentation :)

En dessert, la maison propose de délicieux fruits de saison, bien mûrs comme il faut et également joliment présentés (Mangez 5 fruits et légumes par jour, parfois on essaie de s'y tenir).

On s'est donc fait un repas simple mais équilibré... dans une petite salle de restaurant à l'ambiance sympathique avec des murs en bois & un mur végétal. Le restaurant possède aussi une variété d'alcools locaux à faire déguster en cocktail. 

Parfois on a pas besoin de choses trop sophistiquées pour passer une bonne soirée.


Compter 20-22E le repas par personne (Plat + Dessert)

Ile de la Réunion
96 rue Daguerre,
75 014 Paris
www.restaurantdelareunion.com

Tendre idylle (Rouge Passion)

On est entrés, on s'est assis, on a aimé un peu, puis un peu plus, puis franchement vraiment. De premier abord, le Rouge Passion n'est qu'un bistrot un peu froid du Sud-SoPi (peut être seulement parce que le chauffage ne marchait pas ce soir là?), mais au fil de la soirée on a clairement changé d'avis!

Du rouge et des bouteilles (càd la passion)

Le Rouge Passion propose une carte gourmande, des plats copieux et raffinés et des vins que l'on boirait volontiers à la louche (il s'agit d'un caviste qui propose un droit de bouchon à 7€ et des bouteilles savamment choisies).

La philosophie locale.